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D’année en année, je plonge 

à travers les idées. Celles qui m’ont 

forgé et celles qui m’ont traversé, 

le temps d’un instant, mon esprit. 

Elles font toutes des ricochets.

 

J’ai plongé dans les eaux profondes 

et tumultueuses de la sexualité. 

J’y ai exploré des formes, des histoires

par centaines, qu'elles soient votre ou

 mienne. 

 

à travers des sons, comme 

des caresses déposées sur le papier

ou dans l’espace; c’est une 

douce extase dont je rêve à travers

ces chemins cauchemardesques.

Les fleurs sont faites de couleurs presque irréelles. Je lis presque en elle des histoires provenant de mille mondes, les nuances qu’elles dégagent envahissent mes deux iris, se glissent au fond de mes yeux et se couchent délicatement pour créer un bain de couleurs. 

L’herbe si fraîche qui tourbillonne invente des danses à tout instant.

Elle bouge sans cesse sous mes orteils. Les créatures qui peuplent cette terre sont comme des danseuses qui valsent au gré de son mouvement.

Elle laisse une musique s’inscrire dans chaque oreille qui s'aventure a écouter cette merveilleuse musique. 

C’est dans un vide troublant que 

viennent  mes pensées les plus 

déchirantes, perdues aux frontières 

de mon ko naissant.

 

Les voix de mes idées, mes réflexions

et mes pensées se battent entre elles. 

Une guerre criarde et assassine où 

doute et questionnement s’affronte 

sur ce champ de bataille. 

Je m’assoupis pour rêver d’une femme

guerrière. 

Celle qui affrontera, en espérant cette 

dernière guerre, celle du néant. 

 

Je déambule l'esprit embrumé comme

somnambule à travers les années. 

C'est à travers cette brume que mes 

chants racontent une sexualité 

fantasmées.

Les médiums tels que le maquillage, 

les assemblages et 

le photomontage sont devenus 

les objets de 

ma métamorphose. 

Je quitterais mon corps ne serait-ce qu'un court instant afin de 

goûter à cette paix que je désire tant. 

 

Pour moi modeler mon corps par le numérique était un moyen de donner naissance à des créatures qui repousserait ceux qui tenteraient de le posséder. 

Cela m'a permis d'oublier et de renaître à travers des ailes pour m’envoler aussi loin que mon cœur le désirerait. 

De grands yeux noirs dans lesquels les démons s’y perdent. 

Sous les fleurs je me camoufle et grâce à la beauté du printemps

Faire pousser à travers ma chaire, ces longues cornes. Dispersait, de part et d'autre de mon corps. 

 

Tout cela constitues mon armure. 

ma chanson préférée est quand je te prends 

tu chantes une symphonie plus belle encore que celle du temps 

Dans une tempête endiablée, mon corps flotte dans l'œil du cyclone.

J’attends l’instant où tout basculera dans l'obscurité de nos corps enragés. Cependant je veux que tu te saisisses de toute ma chair brûlante qui ne veut que tes mains et tes dents pour écrire notre désir.

Je marche de mes deux pieds, foulant cette terre désolé.

Cadavre, charogne, morte vivante, esprit, morte, carcasse fétide, appelez moi comme vous le souhaitez. 

Je fais glisser mes ongles au sol, mes os se déploient hors de ma cage thoracique devenant des ailes. Je peux prendre mon envol vers cet enfer presque parfait. Voler au-dessus de cette vie purulente et observer les vies de ces autres créatures destructrices. 

 

Les yeux écarquillés, prêt à exploser quand le sang coule hors de vos petites veines. Vos corps humains, déchirés par vos soins comme les hyènes, déchiquetteraient le corps d’une autre. Le sol blanc et froid, le brouillard épais, les arbres brûlé, seule le rouge se révèle dans ce paysage désertique fais de noir et de blanc.

 

Et je vole toujours, les yeux éclater, la langue pendante tombant du haut des nuages jusqu’au sol. Elle amasse, pattes  après sabots , peau après peau , cœurs après boyaux, des oubliés et victime de la cruauté. 

Ma bouche deviendra les tombeaux et repos éternels de vos corps abandonnés. 

 

Et de mes mains acérées, je ferais craquer les os de vos assaillants. 

Sans cesse et sans retenue. 

Sur tes lèvres de velours, je me laisse glisser à corps perdus.

Entends tu mon cœur battre, qui ne saurait se taire ? 

car,

Ma seule envie, mon désir... Te dévorer toute entière 

J'aimerais avoir a ma porté un flacon dont la fragrance serait composé de ta peau essoré de nos nuits.

Chaque matin, je m'en saisirais pour te parsemer sur mon corps.

Tu serais auprès de moi chaque jour de potence, tu me tiendrais chaud. 

Tu rendrais les minutes et heures plus savoureuse, cela jusque dans la mort. 

Quand sonne minuit, débute la fantasmagorie. 

Nous prenons place dans les cieux, portés par la brise d’un ciel noir comme les plumes du corbeau, parsemé d’un millier de phares éclatant.

 

Reflétant nos rêves unis, sous la lune embellie de nos yeux ébahit. Ne veux-tu pas te joindre à moi et danser le tango au cœur des nuages ? Ils nous habillent de leurs orages, faisant de nous des éclairs qui ne peuvent plus se séparer. 

Et ta peau aussi belle que de la dentelle, qui se glisse contre la mienne au chaud sous les draps. Je transformerais alors cette parure en une voile gargantuesque, aussi grande que l’amour que j’ai pour toi. Tendu au-dessus de nos cœurs, battant au grès du vent, notre radeau nous emmènera bien plus loin, au-delà des océans.

 

En quête de terre inconnue, notre voyage devint une odyssée. À nous deux, des pirates qui ne demandent qu’à rêver. 
Tu deviens alors ma rocambolesque aventure comme la plus savoureuse des confitures. 

Alors est ce que ça te dis, d'être ma fantasmagorie ?

J’ai encore rêvé de toi cette nuit.

Tu me prenais contre ton cœur, pour y écouter tes mots brodés d’un amour pudique.

Je t’écrivais des lettres te parlant de nos voyages dans les profondeurs bleu nuit d’un océan apaisé jusque dans l’éther et l’azur d’un ciel de printemps. 

Nous inventions des jeux d’enfants où aucun de nous ne perdait, nous nous retrouvions seulement.

Nous délirions de boissons en boisson, de nos créations immondes. Mais elles te rendaient délicieux. 

Je me laissais fondre sous un tournesol embrasé de l’été, me laisser givrer par les froids de l’hiver. Car tu étais la fraîcheur de ma fièvre comme la flamme de mes frissons. 

Tes larmes s’écoulaient le long de ta joue et les miennes si mêlaient, car ta douleur devint un fardeau que je ne voulais savoir uniquement sur tes épaules. 

Tu étais mon être adoré, nous étions les pleures et les rires, les délires et les soupirs. Nous étions une histoire d’amour à s'en émerveiller. 


Puis je me suis réveillée.

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